Comme
dans chaque domaines où la compétition est de mise, les arts martiaux modernes possède
aussi leurs underdog’s.
Mais
qu’est ce qu’un underdog ?
Tirant son origine du
vocabulaire propre à la construction navale, le mot underdog’s désignait les
jeunes ouvriers auxquels étaient réservé les taches les plus ingrates
contrairement au plus âgé qu’on appelait overdog’s.
Revenons aux art martiaux
modernes … On peut distingué deux types d’underdog : Les underdog' s
populaires et les tomatocan’s.
Les
premiers étant des combattants populaires malgré leurs défaites plus que fréquentes.
Ils attirent les foules bien que la défaite leur soit inévitable. Sinon comment
expliqué les multiples combats proposés à l’ancien Yokozuna Akebono, à l’acteur
ken kaneko ou encore le délirant Charles « Krazy Horse » Bennett.
La
seconde catégorie est (irrespectueusement…) appelée tomatocan, "canette de jus tomate"
en anglais, en raison de leur proportion a saigner pendant les combats. Les plus
célèbre ont pour nom Takayama, Stefan Gamlin ou encore Sean O’haire. Souvent
engagé pour mettre en avant ou faire gagner facilement le combattant adverse,
les tomatocan’s sont une énergie renouvelable
a l’infinie … hélas !
Takayama , underdog par excellence
En
fait, d’une manière plus générale on peut dire que le statut d’underdog est une
variable, car on peut tous être underdog d’un soir malgré les compétences que l’on
puisse mettre en avant. Il suffit simplement que personne ne croie en votre victoire.
Lorsqu’
un underdog crée la surprise de s’imposer, on parle alors d’upset (littéralement reversement). On peut citer
des upset’s historique comme la victoire de David sur Goliath, de Hannibal sur
l’armée romaine, des upset’s politique comme le second tour de Lepen au dernière
présidentielle ou des upset’s sportifs comme la victoire de la Grèce a l’euro 2004
ou la victoire de Mohamed Ali sur Foreman en 1974.
Ali choque le monde et envoi foreman au tapis
Le
monde des arts martiaux modernes possède son lot d’upset’s, les plus connus étant la
victoire de Randleman sur Mirko Filipovic, le titre de champion du PRIDE de Mark
Coleman ou plus récemment la défaite de Takanori Gomi face a Marcus Aurelio.
Tournure dramatique ou issue heureuse, les underdog’s confèrent une dimension quasi-théâtrale au combat …D’ailleurs Rocky Balboa n’est t’il pas la personnification cinématographique de l’underdog ?
Mehdi Souames