Le combat libre, un sport de barbare? Non, une industrie culturelle !

        

Tout comme le cinéma ou le théâtre, les Shows de combat libre ont pour but le divertissement. Et ce n’est pas Dream Stage Entertainment ou Fight Entertainment Group ( responsable respectivement du PRIDE et du K-1) qui diront le contraire .

Comme dans les films ou dans les pièces de théâtre, chaque organisation possède ses propres héros, ses mauvais garçons, ses tragédies, ses moments de joie et ses scénarios destinés a capté les audiences.

Le ring est au Combat libre ce que la pellicule est au cinéma : le moyen de transmettre des émotions aux spectateurs. Seul le support change.

Des larmes des filles de Mark Coleman, aux multiples et hypothétiques retour de la légende Rickson, en passant par la l’héroïsme suicidaire de Sakuraba digne des plus grandes tragédies Grecques …Tout les ingrédients d’un bon film hollywoodiens sont réuni.

Tout comme le livre, le combat libre possède son propre catalogue. Les  best-seller’s ont pour nom Crocop, Sakuraba, Fedor ou Gomi … des succès programmés, édité et réédité sous plusieurs formes. Chacun de leur combats est sur d’avoir un auditoires conséquent, au contraire des jeunes combattants qui finiront comme les livres invendu en cas d’échec : au pilon !

La comparaison avec l’édition du livre s’arrête la, car si les livres de jean-Paul Sartre ou de Marguerite Duras peuvent être réédité a l’infini ce n’est pas forcement le cas de nos sportifs.

Kazushi Sakuraba, a force d’être réédité pour satisfaire la demande du public, risque de finir au pilon lui aussi…En attendant show must go on .

Souames mehdi

Photo de Susumu nagao